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Soleil, Soleil...Escalade dans les Calanques

13 Avril 2007 , Rédigé par Laurence Publié dans #Sorties

Pour ceux que la grimpe « bonnet, doudoune et doigts gelés » rebute au point de leur imposer une pause hivernale, voici une escalade résolument chaude et ensoleillée. Place à la crème solaire et au maillot de bain… si, si…, avec un baudrier, cela pourrait parfois suffire !

          Morceaux choisis de notre séjour dans les Calanques…

 

Coup de cœur : l’éperon ouest de l’Eïssadon

Accès : depuis le parking de Gardiole, 1h15 pour accéder au col de l’Eïssadon en suivant le tracé marron puis le vert (une carte du secteur avec le nouveau balisage mis en place par l’ONF est affichée sur le parking de Gardiole). Du col, un rappel de 20m (équipé) permet d’accéder à la trace qui conduit au pied de la voie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Matériel : passages clés équipés en spits, sangles et friends (n°1 à 3). Relais équipés.

Durée : 2h30 à 3h.

Difficulté : 5c max

L’éperon ouest de l’Eïssadon se situe dans le secteur le plus sauvage des Calanques. Du col de l’Eïssadon on découvre cette longue arête, ensoleillée dès les premières heures de la matinée.

 

 

 Rocher un peu fragile au départ, passages à cheval sur l’arête, un peu d’accrobranche ou d’«escal’arbre », quelques fissures un peu délicates et deux très belles dernières longueurs : voilà pour l’escalade. Pour le paysage : plateau de Castelvieil d’un côté, 

 

 

 

cirque du Devenson et ses impressionnantes parois terrain d’av’ de l’autre. Saisissant !

   

 

Du 5 étoiles : « le muet qui rit »

Le plateau de Castelvieil sous toutes ses faces : quelques longueurs d’échauffement côté en Vau, pour le seul plaisir de s’élever doucement au dessus de l’eau… et quelle eau !

 Certaines lignes ont été ouvertes dans les années 30 : la patine fait donc partie de l’escalade sur cette face est d’En Vau appelée « secteur des américains ».

 

 

Pour nous, l’objectif du jour se situait de l’autre côté du plateau de Castelvieil : « le muet qui rit », 4 longueurs (5c+, 5c+, 5c+, 6a). La voie a été équipée récemment, son accès est un peu difficile (3 rappels pour accéder au départ), elle semble peu parcourue… Au final, plaisir total du début à la fin : dièdre, réglettes, étonnantes gouttes d’eau sur un rocher exceptionnel !

descente en rappel dans la voie

 

 

 

 

 

 

dernière longueur en 6a

  

 

Coup de gueule

 

Que les égouts de Marseille se déversent dans un site aussi beau –et aussi protégé- que les Calanques est en soi assez étonnant. Le topo fait largement écho de ce problème ; à l’ouest de Sormiou, l’odeur nauséabonde et la vaste nappe grisâtre dans la mer se chargeront de vous en rappeler l’existence.

 

 

 

 

Ce qui est plus étonnant c’est qu’un pêcheur ait choisi de jeter sa ligne au coeur de cet immonde déversoir… Il est bon mon poisson !!!

 

 

 

 

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